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Fr. Etienne-Marie Lajeunie, La mission
providentielle de Thérèse de l'Enfant-Jésus, dans La vie spirituelle n° 56, p.206 :
« Si tant de chrétiens pensent que la
sainteté n'appartient qu'aux grandes âmes, qu'aux magnanimes, c'est qu'ils la
voient entourée d'oeuvres extraordinaires, qui ne
sont possibles qu'aux héros ; souvent aussi, ils la confondent avec les grâces
gratuitement données, avec les visions, les prophéties, ou le don des miracles.
Ils n'imaginent les saints qu'en extase ou en croix, ou penchés sur des morts
pour les ressusciter : qu'on puisse vivre avec Dieu dans une union de charité
parfaite, en menant une existence apparemment ordinaire, ne leur tombe pas dans
l'esprit. […] La sainteté consiste, en effet, spécialement et principalement,
dans la charité parfaite ; et cette perfection nous pouvons l'atteindre, sans
grâces extraordinaires, sans charismes, et même sans oeuvres
éclatantes, en restant, si l'on veut, "une petite âme". »
Fr. Etienne-Marie Lajeunie, La mission
providentielle de Thérèse de l'Enfant-Jésus, dans La vie spirituelle n° 56, p.211 :
« Irons-nous donc au Royaume de Dieu par
la médiocrité de mesquines vertus ? Non ! la sainteté
est une sublime perfection, qui peut être simple, mais en pureté, en plénitude,
en harmonie, et non en vanité et en médiocrité : la "commune voie"
nous doit mener au sommet de la plus haute vie. »
Fr. Etienne-Marie Lajeunie, La mission
providentielle de Thérèse de l'Enfant-Jésus, dans La vie spirituelle n° 56, p.220 :
« Ayant compris que la
perfection consiste principalement dans la charité et précisément dans l'acte
d'amour, la chère Sainte a poursuivi directement le progrès dans la vie
spirituelle par le progrès dans l'amour. »