1 Co 13s p.
127 – note 1
« J’aurais
beau parler toutes les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la
charité, s’il me manque l’amour, je ne suis qu’un cuivre qui résonne, une
cymbale retentissante. J’aurais beau être prophète, avoir toute la science des
mystères et toute la connaissance de Dieu, j’aurais beau avoir toute la foi
jusqu’à transporter les montagnes, s’il me manque l’amour, je ne suis rien.
J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, j’aurais beau me faire
brûler vif, s’il me manque l’amour, cela ne me sert à rien.
L’amour
prend patience ; l’amour rend service ; l’amour ne jalouse pas ;
il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ; il ne fait rien
d’inconvenant ; il ne cherche pas son intérêt ; il ne s’emporte
pas ; il n’entretient pas de rancune ; il ne se réjouit pas de ce qui
est injuste, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ; il supporte
tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout.
L’amour ne
passera jamais. Les prophéties seront dépassées, le don des langues cessera, la
connaissance actuelle sera dépassée. En effet, notre connaissance est
partielle, nos prophéties sont partielles. Quand viendra l’achèvement, ce qui
est partiel sera dépassé. Quand j’étais petit enfant, je parlais comme un
enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant. Maintenant
que je suis un homme, j’ai dépassé ce qui était propre à l’enfant. Nous voyons
actuellement de manière confuse, comme dans un miroir ; ce jour-là, nous
verrons face à face. Actuellement, ma connaissance est partielle ; ce
jour-là, je connaîtrai parfaitement, comme j’ai été connu.
Ce qui demeure aujourd’hui,
c’est la foi, l’espérance et la charité ; mais la plus grande des trois,
c’est la charité. »